Maille atelier collaboratif – Portrait d’entreprise
8 mars 2022
Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea ont cofondé Maille atelier collaboratif en 2019, à New Richmond. Depuis, leurs mobiliers durables ont rehaussé le décor et optimisé l’espace de plusieurs résidences, commerces et organisations de la Gaspésie. Rencontre avec Laura-Anne au sujet de l’entrepreneuriat et de son entreprise, qui a obtenu du soutien de la SADC de Baie-des-Chaleurs.
L’entreprise, en bref
Maille atelier collaboratif combine des services de design professionnel et d’ébénisterie afin de réaliser des solutions d’aménagement adaptées aux besoins spécifiques de chaque client. Avec le souci du détail, son équipe fabrique et installe des mobiliers durables à l’esthétique intemporelle, faits de matériaux de qualité.
En quoi votre entreprise se démarque-t-elle?
« On se démarque par l’originalité des projets qu’on conçoit et par la diversité des produits qu’on est capables d’offrir avec tous les sous-traitants qui nous accompagnent », affirme Laura-Anne. « On essaie de ne pas se donner de limite conceptuelle ou de matériaux. On travaille le métal, le bois, le verre. On ne fait pas juste des armoires; on peut faire des escaliers, des garde-corps. C’est de l’ébénisterie architecturale. La plupart du temps, ça reste fonctionnel, mais on frôle un peu l’art. »
Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’entrepreneuriat?
Ghislain et moi, « on ne trouvait pas nécessairement d’emploi dans la région à l’image de ce qu’on avait envie d’accomplir, raconte Laura-Anne. C’est nos passions qui nous ont menés vers [l’entrepreneuriat], pour créer un emploi à notre image et aimer notre job. On trouvait aussi que l’offre de mobilier sur mesure pouvait être bonifiée dans la région. »
Qu’est-ce que le soutien de la SADC vous a apporté?
D’abord, Maille a obtenu du financement. « C’est une des offres les plus avantageuses dans la région, mentionne la jeune entrepreneure. C’est sous forme de prêt personnel et c’est vraiment intéressant comme mise de fonds pour un démarrage d’entreprise. » Maille a aussi eu soutien de la SADC pendant la crise, puis du financement pour un projet structurant. Cette aide leur a « permis de faire une planification stratégique; d’aller chercher un accompagnement pour revoir la structure de l’entreprise et devenir plus efficaces ».
Parlez-nous d’un récent « bon coup » dont vous êtes particulièrement fière comme entrepreneure (ex. : en matière de développement durable).
« On essaie toujours de faire les choix de matériaux les plus durables, précise Laura-Anne. Dernièrement, on a soumis une question de recherche au CIRADD [un centre de recherche rattaché au Cégep de la Gaspésie et des Îles], qui a été retenue. Des étudiants en sciences de la nature, qui travaillent en partenariat avec du personnel du CIRADD, vont nous faire des propositions pour revaloriser nos retailles de matériaux. »
Quel conseil aimeriez-vous donner à une personne qui souhaite se lancer en affaires dans la Baie-des-Chaleurs?
« Ça prend une petite dose de naïveté. Pose-toi pas trop de questions. Essaie, vas-y! », suggère Laura-Anne. « Je pense que ce qui fait notre succès et que ça fonctionne, c’est qu’on est passionnés. Mais il faut que tu saches que tu ne vas pas tout le temps, tous les jours, faire ce qui te passionne. » L’ouverture et la collaboration sont aussi essentielles. « C’est important de ne pas avoir peur de demander de l’aide quand il y a des choses qu’on maîtrise un peu moins et de bien s’entourer. »
À propos de Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea
Cofondateurs de Maille Atelier collaboratif, Laura-Anne Lamarche et Ghislain Dea ont des expertises complémentaires au sein de l’entreprise. Membre de l’Ordre des architectes du Québec, Laura-Anne est chargée de projet et architecte. Ghislain est quant à lui membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et il œuvre à titre de concepteur technique et d’ingénieur mécanique.